Immagine: 163,52 KBImmagine: 118,12 KBLa Lange Zeitwerk :
- boîtier or ou platine de 41,9 x 12,6 millimètres,
- heures et minutes sautantes, petites secondes avec arrêt secondes, indicateur de réserve de marche
- calibre L043.1 de manufacture Lange, à remontage manuel de 33,6 x 9,3 millimètres, balancier glucydur anti-chocs à masselottes d’équilibrage excentrées, spiral de qualité supérieure fabriqué maison avec système d’attache en attente de brevet (bride de spiral), fréquence de 18 000 alternances à l’heure, système de mise au repère haute précision avec vis de réglage latérale et col de cygne.
L’importante quantité d’énergie requise pour l’avancée simultanée des trois disques des chiffres toutes les heures est délivrée par un barillet nouvellement développé, qui est pourvu d’un ressort-moteur extra-fort. Sa construction brevetée met littéralement sens dessus dessous le vénérable principe du remontage/détente. Ainsi, le coussinet à frottement intensif du barillet entre en action lorsqu’on remonte la montre, mais la roue de barillet tourne toujours dans le coussinet de réduction de frottement à mesure que le barillet se détend. Ce dispositif augmente le couple de rotation disponible pour l’alimentation en énergie de la montre et des trois disques portant les chiffres des heures et des minutes.
Egalement breveté, un échappement à force constante, positionné entre la roue de barillet et le balancier, joue le rôle d’un pacemaker pour l’avancée par sauts des heures et des minutes – mécanisme qui, dans sa compacité, est sans précédent. Les forces en présence lorsque les disques chiffrés sont accélérés et freinés excèdent de beaucoup celles ordinairement rencontrées dans un mouvement. Pour les absorber, un régulateur à ailettes a été intégré au mécanisme. Tandis qu’il tourne, ses ailettes doivent déplacer l’air comme les pales d’un ventilateur ; c’est cette résistance qui dissipe une grande partie de l’énergie et assure une commutation en douceur.
En même temps, l’échappement à force constante contribue grandement à stabiliser la marche du mouvement. Sur toute la période d’autonomie de 36 heures, il entraîne le balancier avec une force motrice quasiment uniforme, quel que soit l’état de tension du ressort-moteur et sans se laisser perturber par les cycles de commutation qui, consommateurs d’énergie, se produisent toutes les minutes. Il est vrai que l’association d’une roue de balancier à masselottes d’équilibrage excentrées et d’un spiral fabriqué maison constitue un régulateur de marche haute précision.