Horlogerie: crise sociale chez Franck Muller Watchland
Le syndicat Unia dénonce "la culture de la terreur" qui règne au sein du groupe horloger genevois Franck Muller. Un débrayage a été organisé pendant près de trois heures. Une assemblée du personnel est prévue le 2 juillet, en début de soirée.
30 juin 2008
Dénoncée depuis de longs mois, la situation sociale a empiré ces dernières semaines. "Les employés n'en peuvent plus de la culture de la terreur qui est mise en oeuvre par la direction", a-t-il ajouté. Selon le syndicat Unia, "le climat n'a fait qu'empirer" depuis le rachat du groupe en 2004 par le financier Vartan Sirmakes à son ex-associé, l'horloger Franck Muller.
Unia a relevé une multiplication des situations de mobbing avec harcèlement moral ou sexuel, injures, menaces, faux témoignages et licenciements abusifs. "Tous ces abus sont devenus monnaie courante de la part de certains cadres", a ajouté Olivier Amrein.
Contactée, l'entreprise n'était pas en mesure, dans le courant de la matinée, d'informer sur la réaction de la direction face à ces accusations.
Depuis 2001, vingt cas de harcèlement ont été déposés auprès du tribunal des Prud'Hommes. La plupart des salariés étaient jusque-là "restés dans l'ombre". Selon Unia, une centaine de collaborateurs ont démissionné depuis trois ans. Le groupe emploie quelque 600 personnes dont 350 à Genthod (GE), siège et site principal de l'entreprise.
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la traduzione scusate non avevo voglia di farla.
sintetizzando al massimo, in "franck muller" si lavora in un clima di terrore.